L'inspiration...
ou comment l'au-delà nous aide à nous accomplir
RAD Pour nos nouveaux lecteurs, pouvez-vous rappeler ce qui vous est arrivé en 2012 ?
Françoise Spineux J’étais, à l’époque, dans un état de dépression sérieux à la suite de difficultés personnelles. Plongée dans un état de détresse absolu, j’ai prié avec toute l’énergie qui me restait et toute la ferveur que je pouvais mettre dans cette prière, certaine que j’allais mourir et j’ai demandé de l’aide à la sainte Vierge.
Je suis passée alors, instantanément, d’un état de détresse la plus totale à celui de joie et de sécurité intérieure, où je me sentais accompagnée…
En même temps, j’étais dans la certitude que nous n’étions pas seuls, que nous étions beaucoup plus que notre matérialité apparente.
Une ouverture spirituelle fulgurante s’est faite en moi, qui, je pense, dois s’apparenter à celle que connaissent après dans leur vie certains de ceux qui ont vécu une NDE.
Vous avez retrouvé la paix et c’est alors que votre magnétisme est apparu !
Le surlendemain matin, en me réveillant, j’ai entendu le mot magnétisme et j’ai senti les mains qui me brûlaient. J’ai compris dès lors que je devais m’orienter dans cette direction. Et j’ai commencé à lire tout ce que je pouvais trouver s’y intéressant, n’ayant comme la plupart des gens que peu de connaissance sur le sujet.
Dans les semaines qui ont suivi, mon magnétisme s’est développé rapidement.Je sentais notamment des pulsations dans mes mains, des picotements, de la chaleur. Je pouvais sentir l’énergie des autres personnes et j’ai compris alors que je devais leur apporte mon aide.
J’ai pris cette mission très à cœur, complètement focalisée sur ce magnétisme, au grand étonnement de mon entourage, tout à fait déconcerté. Mes proches ont accepté finalement cette mutation en constatant que les personnes qui venaient me voir, souvent au début des parents, des amis, en ressentaient un bienfait. Tout cela s’est mis en place progressivement, lentement en ce qui concerne l’opinion générale, mais dans mon cœur je savais que c’était puissant.
Début 2022, en janvier, nouveau tournant. Vous voilà obsédée par la peinture ! Vous vous mettez à peindre et en mai vous découvrez votre guide peintre.
J’avais envie, depuis plusieurs semaines, de peindre des hérons et des oiseaux assez stylisés des marais, mais aussi des scènes de feuillages asiatiques avec des bambous, des montagnes d’Asie. Je peignais cela avec le désir d’apprendre la peinture chinoise…
Et puis, un jour, en me réveillant, j’ai découvert un personnage d’une époque assez lointaine, vêtu d’un pauvre pagne autour de ses reins, assis en tailleur, gros, bedonnant, dégarni, et paraissant très bienveillant. Il me regardait avec beaucoup d’amour. On m’a montré après un grand pinceau chinois, comme ceux qui sont utilisés en calligraphie et j’ai compris que c’était lui mon inspirateur qui m’envoyait toutes ces désirs de peindre des scènes asiatiques ou du moins avec une forte connotation chinoise.
Votre peinture évolue rapidement. Comment choisissez-vous vos thèmes, avant de parler d’un tableau qui vous a bouleversé lors de sa réalisation ?
Les thèmes me sont toujours donnés par le même processus de vision qui arrive à flot continu sur mon écran intérieur au moment du réveil. Je ne suis jamais en manque d’inspiration. Il y a eu énormément de têtes d’animaux, et notamment des yeux de chat. Puis sont arrivés les paysages et là, aujourd’hui, ce matin, j’ai commencé à peindre des personnages un peu figuratifs, vus un peu de loin. Je pense que je vais introduire des scènes de vie, un nouveau tournant…
Au-delà de ces thèmes qui me sont donnés, il y a aussi des techniques qui me sont révélées la nuit et qui concernent des problèmes que je me suis posés au cours de la journée. C’est exactement le même processus d’apprentissage nocturne que j’avais eu quand j’avais appris l’astrologie, il y a pas mal d’années. J’avais demandé de l’aide à l’Au-delà pour qu’il se charge de ma formation et je recevais des instructions durant la nuit avec des phrases toutes faites. De la même façon, on me donne aujourd’hui des clés pour la peinture.
À une époque, voulant bien faire et progresser, vous avez commencé à prendre des cours. Est-ce toujours le cas ?
Je rencontre des personnes qui savent faire dans un atelier mais, la dernière fois où je m’y suis rendue, la responsable m’a demandé quand j’allais faire une exposition et si j’étais d’accord pour apprendre à d’autres personnes l’aquarelle. Elle ne comprend pas très bien comment je travaille ni la rapidité de mon évolution, puisqu’il y a seulement six mois je ne savais pas dessiner un cube !
Je n’ai pas besoin réellement de cours maintenant. Je vais toujours voir mon ami Spencer, installé près de chez moi, et qui est un peintre animalier de renom, faisant des expositions à l’international. Lui aussi, je l’étonne, se disant fasciné par ma façon de faire…
Les techniques que j’emploie évoluent et particulièrement avec la peinture du paon. Il y a des touches de peinture qui rappellent l’impressionnisme et j’ai eu l’impression, ce jour-là, que mon bras était un peu téléguidé pour mettre des couleurs qui s’emboîtent, pourrais-je dire, les unes dans les autres, et malgré moi.
Revenons, si vous le voulez bien, à ce fameux tableau, le tableau de feu, comme vous l’appelez.
C’était à l’époque où je commençais alors à faire des paysages. J’avais commencé déjà à faire le fond de ce tableau, le troisième de la matinée, qui est un peu ocre et bleu turquoise et je l’avais donc laissé sécher avant de poursuivre. J’ai commencé à travailler sans savoir vraiment ce que j’allais faire. J’ai peint deux arbres dans des couleurs très flashy et je me suis rendu compte qu’il y en avait un qui ressemblait à une flamme. Quand j’ai peint le tronc avec une couleur ressemblant à du sang, j’ai vu du sang et du feu. J’ai eu une vision de chaos, de sécheresse, et de feu. Cela m’a beaucoup effrayée car c’était difficile à supporter. Je l’ai ressenti comme une vision de l’avenir assez dramatique. Est-ce que cela se vérifiera, je n’en sais rien, mais j’en ai lâché mes pinceaux. Et quand j’ai vu le résultat final, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une flamme. On m’a montré du feu… Ce tableau ne me plaît pas, il n’est pas du tout harmonieux, les couleurs sont tranchées… Il y a eu ce jour-là comme une prise de contrôle de mon bras pour réaliser quelque chose que l’on voulait me faire comprendre.
C’est le seul tableau au cours duquel j’ai eu une vision. Mais j’ai compris ce jour-là qu’il y en aurait d’autres… Je suis persuadée que j’aurais des messages à faire passer à traversces peintures. C’est le sentiment que j’en ai, ce n’est pas une vérité.
Je voudrais revenir un instant sur la technique : est-ce que quand vous peignez, vous pensez être dans un état de transe ou de semi-transe ? Votre main fait-elle ce que vous lui dites de faire ou ce dont elle a envie ?
Cela dépend des tableaux. En général, je commence par mon mental ; je sais ce que je vais faire et j’ai préparé les couleurs qui m’inspirent et que je vais utiliser. Et puis, quand je peins, cela va très vite car comme je fais de l’aquarelle si la peinture sèche je ne peux plus travailler. Du fait de cette exigence, mon mental s’arrête, l’inspiration prend le dessus Très souvent le résultat n’est pas du tout ce que j’avais prévu, comme par exemple pour le tableau avec le grand cèdre qui ne ressemble pas du tout au modèle que j’avais. Ma peinture est de la peinture inspirée qui se fait dans un état particulier où la vigilance est en retrait car je n’entends plus rien dans ces moments-là…
L’évolution de votre peinture a été rapide et de ce fait surprenante, ce qui n’a pas dû être facile à comprendre pour votre entourage, ainsi que vous y avez fait déjà allusion…
Avoir un être très proche devenu un peu insaisissable n’est pas une situation facile à vivre pour un mari comme pour des enfants. Maintenant tout le monde accepte ce que je suis, même s’ils restent quand même assez étonnés de ce que j’arrive à faire en aussi peu de temps. Mais pour eux, je n’ai pas l’impression qu’il s‘agisse de médiumnité. Ils auraient plutôt tendance à associer cela au résultat d’un grand travail, alors que, comme je l’ai dit, des personnes extérieures à mon cercle familial considèrent mon évolution picturale assez anormale compte tenu de sa rapidité et de ses résultats. Maintenant cette situation est acceptée par mes proches… Ils savent aussi que d’une part je suis ma route, d’autre part que j’ai des prémonitions et que ce que j’ai pu annoncer arrive, comme la crise de la pandémie dont j’avais parlé un an plutôt avant qu’elle n’arrive et qui m’avait valu de leur part quelques railleries…
Comment voyez-vous l’évolution de votre peinture dans un proche avenir ?
Je pense qu’elle va évoluer en fonction des guides qui vont se présenter. J’ai l’impression d’un roulement d’inspirateurs de l’Au-delà que l’on m’envoie pour me faire travailler, comme ces deux personnages que j’ai vus récemment. Mireille Drapeau les a identifiés avec l’aide de son guide comme étant Manet, l’autre étant le peintre Matisse… Or le paon a été réalisé avec l’aide d’un impressionniste !
Je ne sais pas comment cette peinture va évoluer, je me laisse seulement guider. Je sais qu’elle ne va pas me quitter car je la ressens comme très importante pour moi.
Sur un plan plus pictural, je n’en sais rien du tout non plus. Je pense que je vais réaliser des peintures nouvelles avec de nouvelles techniques que l’on va me donner.
Pour l’instant, je suis toujours dans l’aquarelle et c’est ce qui m’attire car c’est un processus qui se fait tout seul par moments. L’eau agit en effet d’une façon un peu autonome avec des résultats qui peuvent paraître très aléatoires à obtenir et qui se révèlent incroyables, en faction de la quantité d’eau que j’utilise. Les autres techniques utilisant l’huile ou l’acrylique permettent de rectifier si besoin une peinture, ce qui n’est pas le cas avec l’aquarelle.
Je ne m’interdis rien. Je suis tellement confiante dans ce qui m’arrive que je n’ai absolument aucun doute d’être guidée pour travailler et que tout est bon. Je suis ma route avec ses surprises… Ce qui me donne énormément de joie.
Quand vous jetez un coup d’œil en arrière, sur votre passé récent, quelle réflexion vous faites-vous ?
D’abord que je suis une privilégiée d’avoir été entendue dans ma prière. On m’a donné tous les outils pour m’accomplir, l’énergie pour la transmettre et maintenant la peinture, sans parler des prémonitions que je peux recevoir et j’en remercie le ciel tous les jours.
Cette confiance que je ressens, j’aimerais la transmettre à chacun. Il y a une réelle guidance quand on essaie d’analyser tout cela et c’est magnifique quand on a cette confiance en soi car on sait que la providence sera toujours là. La confiance, on pourrait dire que c’est magique. C’est le message que j’aimerais faire passer.
Toute votre évolution s’est réalisée dans un cadre nécessairement spirituel
Je n’ai jamais pensé que j’ai pu créer cette évolution par moi-même. Je suis sur terre mais j’ai des accompagnants qui m’instillent les idées, qui me donnent les techniques, qui m’aident quand je réfléchis, qui se manifestent la nuit, je suis complètement, une personne spirituelle comme nous le sommes tous. La seule différence, peut-être, est que j’accueille cette évolution, que je la reçois et comme je n’y mets pas de frein, je demande encore tous les jours !
Cet accueil dont vous parlez, il faut l’appeler la prière, la bénédiction, la méditation…
Tous les jours, je prie, tous les jours, je bénis, tous les jours, je médite… Pas forcément longtemps, mais je le fais tous les jours. Je crois pouvoir dire que j’essaie de vivre en communion avec le monde spirituel. Je n’ai aucun doute qu’il existe. Je ressens ses effets, déjà d’un point de vue énergétique, je sens des présences autour de moi, j’ai des visions, toutes ces choses-là m’entourent d’une façon très proche et je ne peux avoir aucun doute.
Êtes-vous heureuse, maintenant ?
Absolument. L’ouverture sur ce nouveau monde qu’est la peinture me comble de joie et est en corrélation complète avec la guidance que je ressens très forte et de plus en plus bienveillante. Cela donne beaucoup de joie d’avoir conscience de n’être jamais seul, d’avoir un but et que le remplir est un accomplissement dans la complétude de soi-même. J’ai beaucoup de joie.
Vous avez le sentiment de vous accomplir !
Oui, aussi bien sur le plan familial que sur le plan spirituel avec lequel je suis en connexion totale quand je peins. J’ai eu l’impression que l’on me donnait un outil de plus, je devrais dire un cadeau de plus qui me permettait d’affiner le développement de ma médiumnité. La peinture implique d’être complètement dans l’instant présent et dans cet état-là je suis en connexion avec le monde spirituel, je ne peux faire que recevoir et la médiumnité ne fait que se développer plus à travers l’outil que l’on m’a donné. Je pense que beaucoup des artistes accomplis doivent vivre cela, s’ils sont croyants. Il y a une connexion avec les mondes subtils
On peut dire aujourd’hui que vous êtes épanouie !
Absolument. Et il existe de bonnes raisons pour que cela dure. Je pense en particulier qu’à travers les peintures il y aura des messages qui me seront donnés, de la même façon que ceux délivrés pendant les soins énergétiques.
Voulez-vous ajouter quelque chose ?
Pour moi la morale de mon histoire est dans la confiance à recevoir et à prendre en compte les informations ou les signes que l’on nous donne. Il faut écouter et accueillir et peut-être aussi accepter d’être guidé et d’avoir une lucidité sur notre chemin de vie parce qu’une fois que l’on y est, c’est magique. Il faut remercier évidemment pour tout ce que l’on reçoit.
L’art, d’après mon expérience, peut être un moyen pour y arriver, parce que précisément quand on crée on est dans un état de réceptivité.
Pour ma part, je n’ai absolument pas peur où l’on m’emmènera, après l’aide que j’ai reçue… ∆
Merci de cet entretien.