Le bonheur ça se construit
Abandonner le contrôle
Trouver le sens de sa vie. Une quête permanente pour la plupart d’entre nous. Nous avançons jour après jour en traçant notre route avec plus ou moins d’assurance. Certains comprennent très tôt quelle sera leur voie quand d’autres tâtonnent, parfois très longtemps, sans percevoir clairement leur trajectoire de vie.
Notre destinée nous mène parfois loin de nos désirs et de nos projets, ceux-ci élaborés par notre mental. Avec nos neurones, nous construisons un programme de vie, qui nous semble probablement bien structuré, mais il est fréquent que notre vision humaine forcément limitée ne puisse appréhender le vaste plan divin prévu pour nous.
Effectivement, comment pourrions-nous avoir la prétention de tout connaître et de tout contrôler en ce qui concerne notre destinée ? Nous n’avons pas le regard omniscient de Dieu.
Il y a pourtant des constantes qui peuvent nous donner des indices quant au sens et à la direction que devrait prendre notre vie. Observons déjà les freins et les embuches que nous pouvons rencontrer. Ceux-ci sont souvent le signe que nous faisons fausse route, particulièrement si ces épisodes de frustration se répètent. La sagesse nous dirait alors de réfléchir et d’analyser pourquoi les évènements ne s’enchainent pas comme nous l’aurions souhaité.
Par exemple, si mon employeur me signifie la fin de mon contrat alors que je pensais satisfaire aux exigences requises pour le poste, ou si mon entreprise ne veut pas démarrer, malgré tous mes efforts et ma bonne volonté. La culpabilité peut m’envahir si je suis persuadé avoir commis des erreurs. Il se peut qu’il y ait eu des erreurs, mais il se peut aussi qu’un autre chemin m’attende et soit inscrit depuis le début de mon existence dans mon projet- divin- de vie.
Dans pareils cas, il est judicieux de se demander si j’avais réellement de la joie et de l’enthousiasme à travailler, ou était-ce plutôt un choix de l’ordre du raisonnable, sans prise de risque ? Est-ce que je me sentais à ma place, à l’aise dans mon environnement ? Y avait-il des peurs associées, comme la perspective bien légitime de me retrouver sans moyen financier suffisant ? Autrement dit, mes choix venaient-ils du cœur ou plutôt du mental ? Tous ces questionnements sont importants afin de ne pas m’acharner sur une trajectoire qui ne me correspond probablement pas.
Les peurs viennent de nous, pas de Dieu. Pour éviter d’avoir peur, nous tentons alors de contrôler les événements et de les anticiper pour éviter de potentielles déconvenues. Or c’est exactement le contraire qu’il nous est demandé : faire confiance. Car c’est de cette façon que nous pourrons appréhender clairement notre chemin de vie.
L’abandon du contrôle est donc nécessaire pour évoluer plus surement et plus rapidement. Dès que nous basculons du côté de la confiance, nous voyons comment les synchronicités, les facilités d’exécution de nos projets, les rencontres fortuites et bénéfiques, les « coups de chance » parfois incroyables, et surtout la joie que nous pouvons éprouver, nous confirment la justesse de nos choix.
Abandonner le contrôle ne veut pas dire ne pas agir ou manquer de courage. Il s’agit de se repositionner dans un courant positif, écouter la petite voix de notre Moi profond, suivre le flux de nos intuitions comme le courant d’une rivière au lieu de la remonter laborieusement à la seule force de nos bras. Ceci nous évitera une perte de temps considérable.
