Le bonheur ça se construit !
Affronter ses peurs pour évoluer
Le but de notre incarnation est notre évolution spirituelle. Mais pour évoluer et grandir vers l’amour, il nous est nécessaire d’affronter nos peurs.
Tous, nous avons des peurs. À des degrés divers, pour des causes ou des raisons bien différentes mais nous n’échappons pas au principe de la peur dans nos vies. Elles sont inhérentes à notre condition d’hommes mortels. La plus fondamentale, et souvent la plus violente, étant évidemment la peur de mourir. Peur de la mort, de la souffrance et de la maladie, peur du regard des autres, peur de manquer d’argent, peur de la foule, peur d’être seul, peur de l’étranger et des autres cultures, peur d’affronter sa vie, peur des responsabilités, etc. Elles sont multiformes et nous concernent tous.
Les peurs sont des émotions négatives, inversement proportionnelles à notre état de bien-être et de sérénité. Notre ego, ou plus précisément l’illusion de contrôle sur notre destinée que génère notre ego, est à l’origine de nos peurs.
Nous percevons qu’il y a une ligne directrice dans nos vies : une destinée est tracée pour chacun dès le départ et, même si nous avons notre libre arbitre et un pouvoir de décision, des événements prévus sont à vivre, quoiqu’il arrive. Un nombre d’épreuves seront nécessairement à traverser pour grandir et progresser et c’est loin d’être toujours facile ! Une vie sans peur serait donc autant impossible qu’illusoire…
Pour que nos peurs et nos angoisses prennent moins de place, nous pourrions les considérer comme des défis d’évolution et les appréhender alors avec plus de courage et de détermination, en pleine conscience que notre âme a choisi de grandir en relevant précisément ce type de défis.
La première démarche serait de les identifier clairement : « ai-je peur de manquer d’argent parce que j’ai tendance à ne pas aimer le dépenser, à le thésauriser de manière compulsive ou est-ce la perspective de ne plus vivre dans un confort qui me rassure si je venais à en manquer ? » Identifier nos peurs clairement permettrait de mieux cibler comment les corriger : si je sais que j’ai tendance à être un peu avare, il me faudra me forcer à lâcher du lest par rapport à ce trait de caractère qui ne me sert pas en développant la générosité. Pour affaiblir nos peurs, il est donc nécessaire de sortir de notre zone de confort, de chaque jour travailler à nous confronter à elles, par petites touches, étape par étape. Chaque pas franchi sera une victoire qui nous amènera la joie, la fierté de nous rendre compte que nous en sommes capables. Une nouvelle confiance s’installe alors peu à peu…
Prenons l’exemple d’un orateur engagé qui se prépare à une conférence importante : il a peur, comme tous ces acteurs qui ont le trac avant un spectacle. Néanmoins, il ne peut s’y soustraire, il s’est engagé et son public l’attend. Le moment venu, et puisqu’il y est obligé, il sera capable d’oublier sa peur, de laisser parler son cœur et ses tripes tant son discours va l’emporter. Celui-ci prendra le pas sur le trac et il mènera à bien sa conférence. Celle-ci terminée, il pourra être fier de lui et de sa prestation et il assimilera sa victoire sur lui-même comme un gage de réussite future pour une prochaine conférence. Il a ainsi gagné de nombreux points de confiance et d’assurance à créditer sur le compte de son mieux-être !
Nous pouvons tous dépasser nos peurs, mais il est nécessaire de les affronter pour les dépasser. Peu importe la vitesse avec laquelle nous y parviendrons : une victoire sur soi-même est une victoire et mérite d’être célébrée comme telle. Chaque pas franchi nous mène un peu plus loin vers notre accomplissement car une plus grande confiance s’installe en nous. Foi en nous, en la vie, en notre destinée. C’est notre âme qui nous encourage à nous laisser envahir par cette foi nouvelle, nous signifiant par là qu’une étape de plus est franchie sur le chemin du bonheur et de la sérénité….